La vie à Rennes aurait pu être mieux si j'avais habité dans le centre-ville, et pas perdu dans la campagne... c'était une "erreur" de jugement de moi-même, comme quoi on ne se connait jamais entierement! Prenant cet appartement sur le campus de Ker Lann, je pensais que ce serait bien car en quelque sorte j'idéalisais l'école que j'allais intégrer. Grosse erreur, mais bon pas très grave non plus... un peu comme dit Chirac: les lois, soit on les respecte, soit on les change !... il aurait pu être comédien ce type, à mon avis faut revoter pour lui, il a pas fait tout ce dont il est capable!!
Mais pour revenir sur les Bretons, j'ai finalement peu vécu la vie bretonne, si ce n'est profité des restaurants et creperies de Rennes, et de savoir ce qu'est le kouign-amann. Pourquoi ? Si j'avais habité dans le centre, j'aurais pu plus bouger... mais la encore, c'était finalement limité. Si on regarde la charge de travail mais surtout le nombre d'heures de cours assommant de l'école, on comprend pourquoi dans tous les cas, il était peu possible de vivre la vie bretonne à fond. J'aurais souhaité pouvoir aller plus souvent au musée sans devoir penser au bus, plus souvent à l'opéra, plus souvent me poser au parc du Thabor (j'ai dû y aller 5 fois en deux ans, logique, car à 1h40 de transports en commun aller-retour depuis le campus!), j'aurais souhaité pouvoir partir plus souvent le week-end à Saint-Malo, j'aurais souhaité pouvoir aller à Quimper (pas qu'en Août 2005) et Carhaix-Plouguer, et d'autres villes du centre de la Bretagne dont le nom ne me revient pas à l'instant, voir plus souvent les plages de Perros-Guirec, magnifiques, la Côte de Granite Rose, etc, visiter le Sud de la Bretagne, aller plus qu'une fois au Mont Saint Michel... Heureusement ma soeur était là pour les voyages intra-bretagne !
Pour revenir à la vie quotidienne, je l'appréciais à Rennes, le marché de la place des Lices le samedi, c'était génial, discuter avec les commerçants, les vendeurs de galettes, de crepes, de beurre avec cristaux de sel de Quiberon, tout cela c'était génial. Entendre les cris des mouettes, se promener dans les rues pavées du centre, le quartier Saint-Germain (là où j'aurais aimé habiter à Rennes avec la rue Vasselot), la Mairie face à l'opéra et la place du Champ Jacquet, bref, autant de "coins village" paisibles où j'aurais aimé pouvoir flâner plus souvent. La vie est sympa je pense à Rennes, surement une super qualité grace au coté reactionnaire de la Bretagne. On se sent dans un lieu particulier, hors de France. Mais finalement, cela, je l'imagine, mais ne l'ai pas vécu, loin sur mon campus vide à marcher dans l'herbe entre cannettes de bière et bouteilles de vodka vides aussi.
A Vienne, la vie est appréciable, pour plein de raisons: la vie est bon marché, les prix sont à peu de choses près ceux de Rennes: 2 euros 20 le thé, 3 euros le chocolat chaud en terrasse mit Schlag, et parfois bien moins cher, comme 6 euros l'escalope pannée avec pommes frites. Les supermarchés, c'est aussi moins cher, et je sais pas comment on fait en France pour que ce soit aussi cher! L'accès à la culture est géant. L'offre culturelle est énorme et accessible. On peut pour 7 euros aller au théâtre avec place assise et toujours voir entierement la scene, on peut aller pour 2 euros a l opera en place debout, et en ce cas le Kebab a deux cinquante revient plus cher que l'opéra ! On peut aller voir plein de films dans la langue d'origine, il y a des cinémas anglais, des théâtres anglais...(je ne refais pas du Ionesco ici!) les musées ont tous des expos plus intéressantes les unes que les autres, il y a plein de cafés stylés, branchés ou lounge où passer de supers soirees, les gens sont marrants et sympas (et pour l'histoire les Viennois ont la reputation en Autriche de pas etre tres sympa...), quelque part fiers de leur particularité linguistique et cherchent sans arret des mots tordus pour exprimer quelque chose. Il y a aussi une vraie tradition de Kaffehaus qui donne un coté paisible et tranquille à la capitale. On peut enfin, pour finir cette énumération d'atouts qu'a la ville, se promener partout sans craindre de se faire accoster, poignarder, agresser ou voire brûler, que l'on soit un homme ou une femme en pantalon ou en jupe super courte avec décolleté plongeant (ou pas plongeant et pas décolleté du tout)... et ça il faut reconnaitre, c'est super agreable, car on ne se pose plus de question comme "est-ce que je prends ma lacrimo dans le sac? (ce que certaines personnes font a Paris) ou tout simplement, dois-je prendre le risque de sortir? Et ce qui peut paraitre paradoxal, c'est que les rues ici sont beaucoup plus sombres que les rues de Lyon par exemple, ou on utilise toute l'energie des centrales nucleaires a illuminer la ville pour la rendre sure. Ici, ca m'a marque au debut, les rues sont peu éclairees, mais pourtant on s'y sent bien.
Bref, je vais donc en France apres-demain, et j'apprehende les premiers pas et gestes dans ce pays que j'ai du mal a comprendre, qui est si aimé a l'etranger pour autant de clichés qui y ont totalement disparus. Finalement, c'est un peu comme la vitesse de la lumière, comme si les impressions et préjugés avaient aussi une vitesse. En ce cas l'Autriche se situe à 50 années-préjugé de la France, car l'idée que l'Autrichien se fait du Français et de la vie en France (homme avec béret et écharpe nouée autour du cou tenant une baguette et allant "manger français" dans un bistroquet, cette scène sur un air de musique de Piaf)... c'est pas du tout l'actualité en France, et c'est peut-être plus très possible ?
Mais pour revenir sur les Bretons, j'ai finalement peu vécu la vie bretonne, si ce n'est profité des restaurants et creperies de Rennes, et de savoir ce qu'est le kouign-amann. Pourquoi ? Si j'avais habité dans le centre, j'aurais pu plus bouger... mais la encore, c'était finalement limité. Si on regarde la charge de travail mais surtout le nombre d'heures de cours assommant de l'école, on comprend pourquoi dans tous les cas, il était peu possible de vivre la vie bretonne à fond. J'aurais souhaité pouvoir aller plus souvent au musée sans devoir penser au bus, plus souvent à l'opéra, plus souvent me poser au parc du Thabor (j'ai dû y aller 5 fois en deux ans, logique, car à 1h40 de transports en commun aller-retour depuis le campus!), j'aurais souhaité pouvoir partir plus souvent le week-end à Saint-Malo, j'aurais souhaité pouvoir aller à Quimper (pas qu'en Août 2005) et Carhaix-Plouguer, et d'autres villes du centre de la Bretagne dont le nom ne me revient pas à l'instant, voir plus souvent les plages de Perros-Guirec, magnifiques, la Côte de Granite Rose, etc, visiter le Sud de la Bretagne, aller plus qu'une fois au Mont Saint Michel... Heureusement ma soeur était là pour les voyages intra-bretagne !
Pour revenir à la vie quotidienne, je l'appréciais à Rennes, le marché de la place des Lices le samedi, c'était génial, discuter avec les commerçants, les vendeurs de galettes, de crepes, de beurre avec cristaux de sel de Quiberon, tout cela c'était génial. Entendre les cris des mouettes, se promener dans les rues pavées du centre, le quartier Saint-Germain (là où j'aurais aimé habiter à Rennes avec la rue Vasselot), la Mairie face à l'opéra et la place du Champ Jacquet, bref, autant de "coins village" paisibles où j'aurais aimé pouvoir flâner plus souvent. La vie est sympa je pense à Rennes, surement une super qualité grace au coté reactionnaire de la Bretagne. On se sent dans un lieu particulier, hors de France. Mais finalement, cela, je l'imagine, mais ne l'ai pas vécu, loin sur mon campus vide à marcher dans l'herbe entre cannettes de bière et bouteilles de vodka vides aussi.
A Vienne, la vie est appréciable, pour plein de raisons: la vie est bon marché, les prix sont à peu de choses près ceux de Rennes: 2 euros 20 le thé, 3 euros le chocolat chaud en terrasse mit Schlag, et parfois bien moins cher, comme 6 euros l'escalope pannée avec pommes frites. Les supermarchés, c'est aussi moins cher, et je sais pas comment on fait en France pour que ce soit aussi cher! L'accès à la culture est géant. L'offre culturelle est énorme et accessible. On peut pour 7 euros aller au théâtre avec place assise et toujours voir entierement la scene, on peut aller pour 2 euros a l opera en place debout, et en ce cas le Kebab a deux cinquante revient plus cher que l'opéra ! On peut aller voir plein de films dans la langue d'origine, il y a des cinémas anglais, des théâtres anglais...(je ne refais pas du Ionesco ici!) les musées ont tous des expos plus intéressantes les unes que les autres, il y a plein de cafés stylés, branchés ou lounge où passer de supers soirees, les gens sont marrants et sympas (et pour l'histoire les Viennois ont la reputation en Autriche de pas etre tres sympa...), quelque part fiers de leur particularité linguistique et cherchent sans arret des mots tordus pour exprimer quelque chose. Il y a aussi une vraie tradition de Kaffehaus qui donne un coté paisible et tranquille à la capitale. On peut enfin, pour finir cette énumération d'atouts qu'a la ville, se promener partout sans craindre de se faire accoster, poignarder, agresser ou voire brûler, que l'on soit un homme ou une femme en pantalon ou en jupe super courte avec décolleté plongeant (ou pas plongeant et pas décolleté du tout)... et ça il faut reconnaitre, c'est super agreable, car on ne se pose plus de question comme "est-ce que je prends ma lacrimo dans le sac? (ce que certaines personnes font a Paris) ou tout simplement, dois-je prendre le risque de sortir? Et ce qui peut paraitre paradoxal, c'est que les rues ici sont beaucoup plus sombres que les rues de Lyon par exemple, ou on utilise toute l'energie des centrales nucleaires a illuminer la ville pour la rendre sure. Ici, ca m'a marque au debut, les rues sont peu éclairees, mais pourtant on s'y sent bien.
Bref, je vais donc en France apres-demain, et j'apprehende les premiers pas et gestes dans ce pays que j'ai du mal a comprendre, qui est si aimé a l'etranger pour autant de clichés qui y ont totalement disparus. Finalement, c'est un peu comme la vitesse de la lumière, comme si les impressions et préjugés avaient aussi une vitesse. En ce cas l'Autriche se situe à 50 années-préjugé de la France, car l'idée que l'Autrichien se fait du Français et de la vie en France (homme avec béret et écharpe nouée autour du cou tenant une baguette et allant "manger français" dans un bistroquet, cette scène sur un air de musique de Piaf)... c'est pas du tout l'actualité en France, et c'est peut-être plus très possible ?