Comment chasser les étoiles filantes ? A peine les a-t-on repérées qu'elles se dérobent astucieusement entre les astres du ciel d'été. Un peu comme dans une chanson de Nina Simone, le piano accompagne la chute et les phases lumineuses avant de rester seul dans la pénombre.
Il y a ensuite d'autres chasseurs, par exemple ceux cherchant dans les ghettos pauvres américains des têtes de turcs pour contracter des crédits à taux élevés. Wall Street vs. Cleveland, nous y sommes. Un documentaire procès d'une tragédie causée par les dérives du capitalisme. Plus d'une centaine de milliers de foyers américains à la rue. Des zones résidentielles complètement dévastées par les actes de vandalisme et les pillages. Des traders aux bonus confortables, injustement gratifiés, tranquillement installés dans la pénombre après un passage éclair semblable à celui d'une étoile filante. Les traders sont-ils des étoiles filantes ? La métaphore fait sourire. Dans les deux cas, il faut faire un voeu lorsqu'on en apercoit.
On se dit tout d'abord: comment les gens peuvent-ils être si crédules ? Un type de Cleveland a fait refinancer sa maison de 26 mille dollars deux fois. La première fois par une réestimation à 44k. La deuxième fois par une réestimation à 71k. Comment peut-il croire à une telle hausse ? Comment peut-il seulement considérer le crédit comme une solution dans son cas - crédit pour consommer ?
Il y a ensuite les courtiers, les mauvaises pratiques. On augmente le salaire des clients sur les formulaires afin de procéder à de plus hauts crédits. Il y a la logique des crédits elle-même : si un type est peu solvable, on lui propose un crédit avec un taux à 14% au lieu de 7%, afin de compenser le risque pris... mais comment un type peu solvable au début pourra-t-il rembourser un taux d'intérêt plus élevé ? Comment se fait-il que des banquiers sortis de grandes business schools comme Harvard n'aient pas plus de bon sens dans leur travail ?
Il y a enfin le discours affligeant d'un ancien conseiller du président américain. Comment ne pas rire en entendant le discours idéologique d'un gars qui serait déjà dangereux employé fictivement à la mairie de Paris ? Sa référence pour analyser l'économie actuelle, c'est la Main Invisible d'Adam Smith - fin 18e siècle... rire gras ! Sûr qu'Adam Smith a développé son concept en tenant compte de la titrisation des crédits, du système boursier de Wall Street. Sa vision de l'histoire économique, c'est la pauvreté partout dans le monde jusqu'à ce que le capitalisme - américain - vînt sauver la planète. Les Chinois ont vécu dans la pauvreté pendant des siècles, les Indiens aussi... 4000 ans d'histoire chinoise passent avec lui à la trappe. Cet ancien conseiller s'est-il seulement une fois demandé combien de personnes le capitalisme et ses dérives a-t-il rendu pauvres ?
Bien d'autres éléments de ce documentaire laissent coi. Simplement aller voir le film... et croire ce que les oreilles entendent !..
Il y a ensuite d'autres chasseurs, par exemple ceux cherchant dans les ghettos pauvres américains des têtes de turcs pour contracter des crédits à taux élevés. Wall Street vs. Cleveland, nous y sommes. Un documentaire procès d'une tragédie causée par les dérives du capitalisme. Plus d'une centaine de milliers de foyers américains à la rue. Des zones résidentielles complètement dévastées par les actes de vandalisme et les pillages. Des traders aux bonus confortables, injustement gratifiés, tranquillement installés dans la pénombre après un passage éclair semblable à celui d'une étoile filante. Les traders sont-ils des étoiles filantes ? La métaphore fait sourire. Dans les deux cas, il faut faire un voeu lorsqu'on en apercoit.
On se dit tout d'abord: comment les gens peuvent-ils être si crédules ? Un type de Cleveland a fait refinancer sa maison de 26 mille dollars deux fois. La première fois par une réestimation à 44k. La deuxième fois par une réestimation à 71k. Comment peut-il croire à une telle hausse ? Comment peut-il seulement considérer le crédit comme une solution dans son cas - crédit pour consommer ?
Il y a ensuite les courtiers, les mauvaises pratiques. On augmente le salaire des clients sur les formulaires afin de procéder à de plus hauts crédits. Il y a la logique des crédits elle-même : si un type est peu solvable, on lui propose un crédit avec un taux à 14% au lieu de 7%, afin de compenser le risque pris... mais comment un type peu solvable au début pourra-t-il rembourser un taux d'intérêt plus élevé ? Comment se fait-il que des banquiers sortis de grandes business schools comme Harvard n'aient pas plus de bon sens dans leur travail ?
Il y a enfin le discours affligeant d'un ancien conseiller du président américain. Comment ne pas rire en entendant le discours idéologique d'un gars qui serait déjà dangereux employé fictivement à la mairie de Paris ? Sa référence pour analyser l'économie actuelle, c'est la Main Invisible d'Adam Smith - fin 18e siècle... rire gras ! Sûr qu'Adam Smith a développé son concept en tenant compte de la titrisation des crédits, du système boursier de Wall Street. Sa vision de l'histoire économique, c'est la pauvreté partout dans le monde jusqu'à ce que le capitalisme - américain - vînt sauver la planète. Les Chinois ont vécu dans la pauvreté pendant des siècles, les Indiens aussi... 4000 ans d'histoire chinoise passent avec lui à la trappe. Cet ancien conseiller s'est-il seulement une fois demandé combien de personnes le capitalisme et ses dérives a-t-il rendu pauvres ?
Bien d'autres éléments de ce documentaire laissent coi. Simplement aller voir le film... et croire ce que les oreilles entendent !..