Nous sommes les premiers levés à l’hôtel ce matin-là. Le terminal de bus de Pisac n’est pas loin. Nous nous y rendons à pied. Là-bas, nous achetons pour quelques soles le billet pour Pisac. Nous sommes dans un petit bus bleu aux sièges très étroits, partiellement défoncés ! Très rapidement on se rend compte que les amortisseurs sont très usés, dans la mesure où il y en a !
La route quitte Cuzco par de nombreux sites incas dont Sacsayhuaman. Nous repérons les lieux pour les excursions à venir ! Après 1h de route sinueuse, nous arrivons à Pisac. La route descend assez abruptement sur le village, situé à 2900m, dans la vallée sacrée des Incas.
Sur place, nous nous rendons par l’une des rues principales vers la plaza de Armas, sur laquelle nous découvrons un marché artisanal réputé dans la région. Nous nous laissons séduire par les tissus, les nappes, les couvertures, les boucles d’oreilles etc. En une heure et quelques de shopping artisanal, nous remplissons un sac entier !
A l’office de tourisme, l’employé nous propose gentiment de garder le sac sous son bureau. Pratique ! Après déjeuner – dans un café très violet qui aurait plu à Laurence – nous prenons le taxi direction les ruines de Pisac.
Ce sont nos premières ruines incas, et une sacrée émotion en découvrant pas-à-pas le génie de cette civilisation ! Sur un site de montagne très escarpé, les ruines d’une forteresse, de bâtiments religieux, une zone agricole avec des andenes, et les ruines de maisons de la noblesse. Nous reconnaissons le temple du Soleil, l’autel des sacrifices, le temple de la Lune… puis nous prenons un chemin à flan de coteau qui descend jusqu’à la plaza de Armas de Pisac, environ 45 minutes plus tard. Il est alors 16h… sacrée journée !
Nous allons chercher le sac à l’office de tourisme et laissons S/ 10 au monsieur pour le remercier. Il est très content. Même trajet vers le café aux murs violets, où nous prenons un bon « jugo ». Puis nous nous renseignons auprès des autochtones pour connaître le lieu de départ du collectivo pour Cuzco. Sur le lieu, très mal indiqué, une longue queue, « la cola »… nous attendons, et avec chance, assez rapidement, nous montons dans l’un des minivans, entourés de Péruviens.
Une fois à Cuzco, un passager sympa nous indique le chemin du centre-ville. Nous finissons dans le même resto que la veille, Cesaria Evora en fond sonore et de belles images en tête…