Sunday, March 19, 2006

En ville le soir, le réverbère sur les pavés
Je sens mes pas résonner sous le clocher.
Immensément seuls, les cafés ont déjà fermé
Immensément seuls, laissant vagabonds et poètes à la rue
Et moi, la pluie fait perler des larmes sur mes joues rougies.
L'hôtel de ville rejette l'écho de mes pas en face
Rebondir sur la façade du théatre je suis cerné
Petite scène improvisée. Projecteurs, éclairez !
Je rayonne la solitude, et mon ombre multiple
S'étonne, se détache, s'allonge et recouvre
D'une couverture magique les fissures historiques des pavés.

Douce mémoire d'un air estival connu
Ils se cassent dans ma tête comme on cauchemarde
Du bonheur passé - Mal de tête
Il n'y a pas un souffle ici
Le bar aplatit lumière et bruit sourd sur les contours flous du
Trottoir. Là, je le quitte, laissant l'antonyme se profiler et le non
Chrétien agir. La pression est forte - évanoui.

L'escalier en colimaçon et fer forgé
Meurtrit l'air savant, détruit la justesse des notes
Et rompt l'exactitude ! Vers le ciel il s'incline
Porte la tierce mineure - minuit résonnent
Sur chaque pavé, réverbère, ampoule et brique
Immensément seuls, laissant vagabonds et poètes à la rue
Aux contours flous, dans un monde détaché taché.

2 comments:

Anonymous said...

Marrant.
On sent l'inspiration de Mylène ;)
Et puis c'est en français, cool...

Anonymous said...

euh... c est qui l auteur ??