A Vienne aussi, le soleil se couche de temps en temps. Cela arrive même plutôt régulièrement, peut-être bien une fois par jour ? Je ne sais pas en fait, on finit par ne plus remarquer ces choses-là, surtout quand on vit toute la journée dans des salles éclairées par la lumière artificielle, que l'on prend sa pause dans un snack au deuxième sous-sol ou au Carroussel du Louvre entre deux pinces-bouche. Le coucher de soleil, Sonnenuntergang, descente vers le dessous, vers les Enfers (ce mot fait même un agnostique zittern ou frissonner). Quelque part, ça ne me dérange pas de savoir que l'Enfer (remarquez la plurialité du nom en premier lieu, pourquoi en faudrait-il plusieurs si un est déjà insupportable? --> les Français ont la réponse, suite de ce message) de savoir que l'Enfer est sous terre ici. Ca veut dire qu'il n'est pas ailleurs! (i hob sie g'wurstelt!) Alors que ceux qui ne savent pas trop et ne veulent pas savoir, ils se retrouvent avec l'Enfer dans la rue... ou justement sous la rue (transition astucieuse vous remarquez) comme c'est le cas des émeuhhhtes (vachement graves) dans le sous-sol de la gare du Nord de Paris... Ahhhh, Paris, ville des baguettes, du frou frou les bains vaudeville, du jambon et camembert de Normandie Président (plus cher qu'à Vienne tout de même, curieux?), mais aussi ville infernale, pour exploiter à la sauce Royal les adjectifs qualificatifs épithètes. Je ne comprends pas à vrai dire d'où vient cette crise du "vivre ensemble" que certains hongrois singulièrement assimilent à une crise d'identité nationale. Paris est une ville bien curieuse, la région parisienne reflète le mépris et la haine rien que par son architecture et son urbanisation à outrance (le mot passe bien par ici, non?), la ville au centre est le lieu de fusion ou plutôt d'effusion (je comprends pourquoi elle est bâtie en étoile!). Pourtant elle a un charme, on s'y sent bien, du moins quand j'y vais quelques jours, on a accès intensément à la culture et cet excès de tout trop bien est largement balancé par l'inculture ou la sous-culture ou la non-culture des zones alentours. Ensuite, l'intensité de bien-être que l'on ressent au bord de l'île de la Cité par exemple, est largement compensée par un rayon de 30 km de mal-être... bref, le monde est bien fait finalement, tout s'équilibre...
Wednesday, March 28, 2007
Sonnenuntergang
A Vienne aussi, le soleil se couche de temps en temps. Cela arrive même plutôt régulièrement, peut-être bien une fois par jour ? Je ne sais pas en fait, on finit par ne plus remarquer ces choses-là, surtout quand on vit toute la journée dans des salles éclairées par la lumière artificielle, que l'on prend sa pause dans un snack au deuxième sous-sol ou au Carroussel du Louvre entre deux pinces-bouche. Le coucher de soleil, Sonnenuntergang, descente vers le dessous, vers les Enfers (ce mot fait même un agnostique zittern ou frissonner). Quelque part, ça ne me dérange pas de savoir que l'Enfer (remarquez la plurialité du nom en premier lieu, pourquoi en faudrait-il plusieurs si un est déjà insupportable? --> les Français ont la réponse, suite de ce message) de savoir que l'Enfer est sous terre ici. Ca veut dire qu'il n'est pas ailleurs! (i hob sie g'wurstelt!) Alors que ceux qui ne savent pas trop et ne veulent pas savoir, ils se retrouvent avec l'Enfer dans la rue... ou justement sous la rue (transition astucieuse vous remarquez) comme c'est le cas des émeuhhhtes (vachement graves) dans le sous-sol de la gare du Nord de Paris... Ahhhh, Paris, ville des baguettes, du frou frou les bains vaudeville, du jambon et camembert de Normandie Président (plus cher qu'à Vienne tout de même, curieux?), mais aussi ville infernale, pour exploiter à la sauce Royal les adjectifs qualificatifs épithètes. Je ne comprends pas à vrai dire d'où vient cette crise du "vivre ensemble" que certains hongrois singulièrement assimilent à une crise d'identité nationale. Paris est une ville bien curieuse, la région parisienne reflète le mépris et la haine rien que par son architecture et son urbanisation à outrance (le mot passe bien par ici, non?), la ville au centre est le lieu de fusion ou plutôt d'effusion (je comprends pourquoi elle est bâtie en étoile!). Pourtant elle a un charme, on s'y sent bien, du moins quand j'y vais quelques jours, on a accès intensément à la culture et cet excès de tout trop bien est largement balancé par l'inculture ou la sous-culture ou la non-culture des zones alentours. Ensuite, l'intensité de bien-être que l'on ressent au bord de l'île de la Cité par exemple, est largement compensée par un rayon de 30 km de mal-être... bref, le monde est bien fait finalement, tout s'équilibre...
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