L’effrontée
A travers les chemins la ville elle domine
Souriant aux passants amicale et jolie
Déverse son parfum comme on jette des roses
Laisse sur les côtés des hommes ses victimes
La tigresse pédale à travers cette faune
Urbaine son parfum se rapproche du fauve
Elle devient une autruche aux longues pattes rondes
De son bec elle jacasse et palabre sans fin
Sur la couleur des plumes et leur parfum câlin
Alors elle se faufile à travers les ruelles
Actionnant la sonnette effrayant ses amants
Elle parfume la vie de mille prétendants !
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