Les éhontés
Du Rhin, ces nuits de lune où la barque erre au fil
De l’eau. Leurs cheveux verts sont des algues marines
Et l’effluve salé taquine mes narines
Sur le roc je les vois bouger, danser et rire
De ces beaux naufragés. Coulent l’eau et le vin
Dans ce fleuve à poètes alcool alambiqué !
Ecorchés et jaloux, agressifs et musclés
Ils quittent le rocher pleurant la quête en vainc
Et ces larmes sources créatrices du pire
Percent leur cœur fuseau du ciel marin – trop tard
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