A l’aventure, près du Canal, de la Seine
On badine sur les quais alanguis
On joue sur les pelouses à grands cris.
Près de la place centrale au café
En terrasse les commérages vont bon train
Dans la salle le petit-déjeuner embaume
L’air matinal et frais. Le pavé de ma rue
Que Simone et Jean-Paul ont descendu
Cubique et cabossé ce pavé a vécu !
Approche les Grands Boulevards et tiens-toi
Dans les rues circulaires où la fille en fourrure
L’œil pervenche et les cheveux blonds
Déambule le regard sur les ponts.
Elle écoute à Paris les violons grincer
Comme ils grincent dans le cœur des madeleines.
Harassée, déprimée, dégrisée, la peur s’enfuit
Il neige dans les cœurs comme il neige sur Vienne
Divagant sur le Pont de celle que je crois Seine
J’admire ce Wiener Pont des Arts qui ne tienne !
Que l’on puise dans ses ressources imaginatives
Que rosisse tout ce qu’on touche du regard
Paris restera Paris quoiqu’il advienne
Et Vienne, sous la butte dorée, de Paris la fidèle.
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