7 mai : îles Ballestas puis route de Nazca

Réveil vers 7h. Petit-déj sur la terrasse sur le toit de l’hôtel. Super joli, nous avons une vue sur le Pacifique et les pélicans sur la plage. A 7h45 nous retrouvons à la réception un groupe de touristes. Nous rejoignons ensuite le port, d’où partent les bateaux pour les excursions sur les îles Ballestas.

Sur le trajet des îles, nous voyons sur une montagne le chandelier creusé dans la roche. 50 cm de profondeur, se voit à 20km des côtes par temps clair. Il existe plusieurs légendes associées à ce géoglyphes. Certaines mettant en cause les civilisations précolombiennes – les Paracas, d’autres les navires espagnols. On rejoint alors les îles à la surface blanche à cause du guano !... Nous y voyons des phoques, des manchots de Humboldt, des cormorans, des vautours, etc.

Retour vers 10h. Nous nous attardons sur le marché artisanal, où nous trouvons de jolis bracelets et colliers. Nous déjeunons puis quittons vers 13h le village en taxi pour rejoindre la panaméricaine à la sortie sud de Pisco.

Nous attendons une bonne demi-heure jusqu’à ce qu’un bus s’arrête. On se croirait dans un road movie à la Thelma et Louise ! Partout du sable. Un arrêt de bus « in the middle of nowhere » et une publicité délavée par tant d’heures au soleil souhaitant un bon voyage.

Le premier bus nous dépose à Ica, où nous prenons un autre bus vers Nazca. Nous arrivons épuisés. Le bus nous dépose au bord de la route à l’entrée de la ville. En fait, nous apprenons que nous sommes arrivés en demandant aux autres voyageurs autour de nous. Autant dire que nous sommes descendus en 4^e vitesse du bus !

A peine descendus, un type sort d’un restaurant et vient à notre rencontre pour nous proposer un hébergement. Par facilité, nous prenons la chambre. Un autre type vient alors nous voir une fois que nous sommes dans leur sorte d’hôtel pour nous proposer le tour en avion pour voir les géoglyphes. Nous voulons réfléchir mais le type nous presse avec des infos en fait fausses – nous ne l’apprendrons qu’après. Nous prenons du coup nos billets pour le vol chez lui et nous faisons « arnaquer » de peut-être 30 dollars chacun sur le prix pratiqué par l’agence Aeroparacas au centre-ville de Nazca. Quand nous nous rendrons compte du tour qu’il nous a joué, ce sera évidemment trop tard pour arriver à changer quoi que ce soit !... La petite « mafia » entre le père, la mère, le neveu et peut-être d’autres nous a bien eus, et plus jamais dans la suite du voyage nous n’avons cru l’information donnée par des gens cherchant à nous vendre quelque chose. Cela nous a été utile à Cuzco lors de l’achat de billets de bus et en Bolivie – même si là-bas nous nous sommes aussi faits un peu rouler !

Nous avons dîné dans l’un des seuls restaurants où l’hygiène est sans doute meilleure, une polleria à côté du terminal des bus. Ensuite dodo, dans une chambre assez succinte avec une douche sans eau chaude.