Friday, March 19, 2010

J'ai testé: Pâques!

Ce soir, grande opération codename "tasting chocolate" avec un lapin d'or au chocolat au lait Lindt. Sur 5, je donne 4 à la qualité du chocolat. Onctueux, fond agréablement dans la bouche, on perçoit le goût de la graine de cacao du Kenya mélangé au lait des vaches alpines. L'emballage est rigolo, avec ce petit grelot pascal... pascal, pascal... et je me dis que cet adjectif est curieusement intéressant, si peu usité!... imaginez-vous en train de parler des lapins en chocolat pascaux! Ca fait bête, mais c'est chouette...
Encore plus chouette d'ailleurs, les lapins en chocolat que vend Migros en Suisse. Frey fait des lapins très bien!... et là c'est une corde sensible que je touche, un peu comme lorsque Simone raconte ses leçons de gymnastique dans les mémoires d'une jeune fille rangée. Rangée, Simone, avec tout de même des idées qui dérangent!... Les idées qui dérangent, soit, mais qui? Elles dérangent celui qui les a en tête tant qu'il les garde pour lui, puis elles dérangent les autres quand il les dit! C'est un peu ce qui lui arrive, à Simone...
Et puis il y a Truffaut. Ce grand cinéaste qui a mis en scène son enfance difficile entre sa mère sans tendresse et son beau-père. Les 400 coups... un chef d'oeuvre du cinéma français. Un film où l'on découvre Paris comme l'enfant de 15 ans le vit dans les années 50. Une éducation nationale au visage redoutable et tiré. Une part d'onirisme lorsque l'on voit la mer. La mer... magique, soyeuse, caressante. Ce jeu homonymique entre les mots et le paradoxe sulfureux qu'il laisse jaillir.
Enfin, il y a Pâques. Fête religieuse, crise de foie commerciale... on l'aurait peut-être dit en mai 68: "mange ton lapin et tais-toi!"

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3 comments:

Anonymous said...

miam ces petits lapins, quelle douceur lorsqu'ils fondent dans notre bouche..
bisous à mon Alexandre
moumoune

My said...

C'est vrai c'est bizarre que l'adjectif pascal soit aussi peu usité. Moi, il me fait penser à l'agneau pascal et la tourte pascale (torta pasqualina) d'origine italienne. Servie à Pâques, c'est une tourte garnie de légumes (épinards, blettes) et ricotta et dans laquelle on casse des oeufs. Les oeufs deviennent durs à la cuisson, j'ai toujours trouvé ça magique. Pour une photo: http://dituttodipiu.canalblog.com/archives/2007/04/10/4584058.html

Un autre truc bizarre, c'est qu'on écrit sans s pour la Pâque juive et avec un s pour les Pâques chrétiennes.

Anonymous said...

miam le chocolat ! un vrai pêché mignon...
Caroline