Monday, September 27, 2010

Un p'tit coin d'paradis....?

C'est la CRIIIIIIISE !!!!.... la crise du logement en France, ça ne date pas d'hier... ça prend juste des proportions de ouf. Les loyers à Paris sont excessivement hauts car le marché n'est pas parfait. Trop peu d'offres de location et une demande très élevée. Pourquoi laisse-t-on faire le marché ? En ce moment les loyers atteignent des niveaux records, les salaires ne compensent en rien ces hausses démesurées. L'accès au logement est entravé par les agences immobilières, qui fortes de leur position sur le marché, dictent leur loi et choisissent les dossiers de manière obscure. Quels sont les critères d'accès au logement ? On se fout pas mal des situations de chacun, le meilleur salaire prime, et de préférence avec de bonnes garanties financières. 
Face à cette recrudescence d'inéquité, il faut agir. Il faut rendre le logement accessible aux actifs jeunes, avec des salaires encore "jeunes"... tout le monde ne peut pas gagner des cents et des mille - surtout avec notre système maniaco-capitaliste du moment. Comment se fait-il qu'avec un CDI on puisse se faire refuser un dossier "parce qu'on est encore en période d'essai"? Personne ne dit cela ouvertement, mais entre deux dossiers, l'un en CDI depuis deux ans et l'autre en CDI depuis un mois toutes choses étant égales par ailleurs, on devine déjà qui gagnera...
Alors on se dit qu'il faut arrêter ce système complexe, où chaque élément devient finalement un outil de discrimination. C'est un peu l'idée et le contenu de ma lettre aux instances suprêmes de la République. Qui sait, avec un peu de chance, on me proposera peut-être trois mètres carrés pour planter ma tente dans les jardins de l'Elysée ?


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SCP/UT/D091197


Cher Monsieur,

Le Président de la République m'a confié le soin de répondre au courrier que vous lui avez adressé le 24 septembre 2010.

Je puis vous assurer qu'il a été pris connaissance avec attention des réflexions dont vous avez bien voulu faire part au Chef de l'Etat.

J'ai aussitôt communiqué vos remarques au Secrétaire d'Etat chargé du Logement et de l'Urbanisme et au sous-préfet, chef de cabinet du préfet de la région Ile-de-France, préfet de Paris plus particulièrement compétents pour les examiner et vous faire connaître la suite susceptible d'y être réservée.

Bien cordialement.


Le Chef de Cabinet
Cédric GOUBET

Thursday, September 23, 2010

Paris sur scène

La nuit Paris ne désemplit son coeur moteur
Et mon coeur pécheur noyé par l'incertitude
Epuisé de battre à blanc blanc quitte la scène
Paris perdus une âme à Paris est perdue

Paris ses quais pour scène et sur mes joues sa pluie
Ses artistes célèbres et leur air d'acajou
Dans le ciel de Paris pleuvent de mièvres larmes
Sous le Pont Mirabeau roucoule coule la Seine

Freine la voiture réfrénée la tristesse
Les nerfs à fleur d'Apo ma main était ta main
Mon regard ton regard et sur le trottoir blanc
Je vais en doux fantôme tuer un corps trop lourd

Friday, September 17, 2010

Oh, la vache !

Ce matin, place de la République à Lyon, des producteurs syndiqués ont installé des stands de vente directe aux consommateurs. C'est fou ce que c'est bon marché ! Les plateaux de pêches à 6€, le kilo de poires à 1,5€, les reblochons à 7€... nettement moins cher que dans la grande distribution. Des pancartes sensibilisent les consommateurs au fin fond du problème de pouvoir d'achat dans notre pays de tradition agricole: la (grande) distribution. A titre d'exemple, une pancarte illustre la hausse du prix de la viande de boeuf dans la grande distribution: +50%, tandis que le prix de vente du producteur a baissé de 8%... Qui s'empoche la différence ? Tiens, tiens, mystère et boule de gomme ! Dans tous les cas, le consommateur paye et a le mauvais rôle de la vache à lait. Les producteurs, qui devraient porter hauts et fiers les armoiries de leur métier, pataugent dans la boue. Contestation quand tu nous tiens !... De quoi créer un conflit de canard entre les vaches françaises et européennes !


Si la grande distribution gagnait ses marges uniquement sur le dos des consommateurs... Il semble qu'elle fasse pression sur les producteurs en maintenant des prix anormalement bas qui ne tiennent pas compte de la hausse accordée au salaire minimum. Résultat: les producteurs perdent beaucoup de blé - au sens ici de tune, flouze, argent, euros sonnants et trébuchants !... et leur pouvoir d'achat en est d'autant plus touché. Quid des aides européennes ? N'entend-on pas que la France reçoit la majeure partie des aides à l'agriculture ? Je suis encore profane sur le sujet...


Oui, notre pays a besoin de réformes, de répartition plus équitable des richesses. Oui, il faut mettre le holà quand le dogme du libre marché détruit le tissu social acquis par plus de 100 ans de luttes des syndicats et réformes progressistes - ce n'est pas un syndicaliste qui parle ! Oui, attelons-nous à ces changements... en commençant peut-être par manger un bon picodon ardéchois ?

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Sunday, September 05, 2010

Eiffelturm in Paris?

Jetzt halte ich dies auch für wahr: in Paris kann man den ganzen Tag in der Stadt herumgehen und den Eiffelturm gar nicht sehen. Ausflug in die Ile Saint-Louis... dort, wo man gutes Eis von Bertillon essen kann. Lust auf einen französischen Kuchen?... Einige gute Pâtisseries - Konditoreien bieten sehr gute éclairs an... Die Seine rauscht. Auf einer Brücke lehnt man sich ans Geländer an und ißt vor einer traumhaften Aussicht in Ruhe seinen Eclair (den ißt man in einem Blitz!). Wo ist der Eiffelturm? In so einem exquisiten Moment ist es gar nicht die Frage. Etwas später geht man ins Marais flanieren. Engere Gassen, Künstlergalerien, nette Avantgarde Geschäfte... Was willst du mit deinem Eiffelturm? Noch einmal hier is's ma völlig wurscht!... Noch später, sagen wir um 16 Uhr, mündet der Spaziergang in den Luxemburggarten. Der Ausflugspartner erzählt eine interessante und lustige Geschichte. Auf die Aussicht paßt man gar nicht auf... Der Eiffelturm enthüllt seine Spitze hinten im Himmel. Und doch hat man ihn übersehen... es ist also wahr: in Paris kann man einen ganzen Tag lang hupfen und hatschen, den Eiffelturm doch gar nicht sehen!

Saturday, September 04, 2010

3000 km en 8 jours...

Dans trois jours, c'est le grand départ pour un voyage de presque 1500km vers l'est. La traversée de l'Europe de l'ouest jusqu'à sa borne la plus à l'est: Vienne. Un voyage de deux jours, suivi quelques jours plus tard d'un voyage de presque 1500km vers - paraît-il - la plus belle ville du monde, LA ville des amoureux, la ville hébergeant la Dame de fer, une ville au coeur métissé: Paris. Vienne - Paris. Que vienne Paris après Vienne, on fait les paris ?

Un voyage par la Suisse et l'Allemagne, par de hauts lieux de culture européenne comme Salzburg, Munich ou Strasbourg. Un voyage éclair dans une Europe aux climats variés. Un voyage alpin d'un bout à l'autre des Alpes: le Leopoldsberg est l'une des dernières collines des Alpes... après, ce sont les Carpates.

Un voyage liant les valseuses parisiennes aux bals viennois, Offenbach à Strauss, le Jugendstil à l'Art Nouveau, la Sezessionsgebäude aux bouches de métro parisiennes, la Karlskirche au dôme des Invalides, la scène underground viennoise aux petits théâtres parisiens... 

Un voyage linguistique allant des Ersatz ou des Vasistas aux schmafu sans Retourfahrt... 
Un voyage dans l'histoire sur les pas de Marie-Antoinette, de Napoléon, de l'Aiglon...

Un voyage dans la littérature de Zweig, ce Viennois dont les histoires voyagent toujours vers l'ouest, de Paris à Monte-Carlo...

Un mic-mac ou Mischmasch dans ma tête, désormais austro-francaise, sensible aux sonorités autrichiennes et à la bonne franquette francaise... mach ma's locker vom Hocker... et à bientôt !

Wednesday, September 01, 2010

Les Parisiennes: histoires croustillantes tout juste sorties du four

Dans le métro, des contrôleurs montent. Le train roule, fenêtres ouvertes. On ne s'entend pas dans ce chaos sonore et ferreux. Paul à Mimi:
"Zut, triple zut ! Les contrôleurs et notre pass qui n'a pas fait bip-bip dans la machine hors service tout à l'heure.
- Tu n'as pas fait pipi ?
- Hein ? Je te dis que les contrôleurs arrivent et que ca n'a pas fait bip-bip !
- Comment ca ? Je ne vois pas le rapport entre les contrôleurs et faire pipi."
Les contrôleurs s'approchent. Une contrôleuse du groupe, corpulente en chair et dans l'esprit, prend les pass sans dire bonsoir. Elle fronce les sourcils et s'exclame dans une voix proche de celle d'Arletty:
"Vous n'avez pas validé vos pass !"
Mimi ne comprend pas encore la situation. Le bruit est tel ! Paul:
"Le tourniquet ne fonctionnait pas. Ca ne pouvait pas faire bip-bip.
- Oui, mais sachez que très bientôt ce sera considéré comme une infraction.
- Mais ce n'est pas nous. C'est le tourniquet qui ne marchait pas là où nous avons pris le métro !
- Oui, mais sachez que très bientôt ce sera considéré comme une infraction.
- Mais ce n'est pas... bon."
Mimi dit alors en souriant à la contrôleuse :
"Ne vous inquiétez pas, Madame. Il n'y aura pas d'infraction : il va attendre d'être à la maison avant de faire pipi !"

Morale de l'histoire: attendez l'arrêt du métro pour vous exprimer !