Saturday, March 31, 2007

"Denken schädigt Ihre Dummheit!"

Attention, "penser nuit à votre bêtise !" ...c'est ce qu'on peut lire dans les toilettes du rez de chaussée Stiege 2 dans le bâtiment NIG de l'université de Vienne, là où il y a la fac de philosophie. Effectivement, merci de me mettre en garde, et lorsque je vois le clip de Shakira et Beyonce, je me dis que le temps que l'on passe à chanter, on ne le passe malheureusement pas à penser - en tout cas pas à autre chose que le texte. En revanche, lorsque l'on voit Anna Netrebko chanter, on ne pense même plus nous-même. Devient-on pour autant plus bête? Non, heureusement, car cette phrase de vérité générale ci-dessus n'implique pas une dynamique autonome au Bewusstsein ou conscience. C'est-à-dire que lorsque je ne pense pas, je ne deviens pas plus bête. C'est un immobilisme le plus complet des cellules grises que l'on conçoit évidemment, vous en conviendrez, à court terme. Cela nous ramène donc sur le clip de Beyonce et Shakira ou Shakira et Beyonce, puisqu'on ne sait finalement pas qui est qui. Et là, on remarque que l'ensemble des mouvements qu'elles font dans la chorégraphie auraient peut-être pour but de stimuler leurs cellules grises et ainsi empêcher un immobilisme, ou immodébilisme. Malheureusement les parties du corps secouées dans ce clip ne comportent, si jamais des traces, aucunes cellules grises. Le cas de ces deux sus-nommées est donc plus ennuyeux que l'on pense, et en disant cela je me rassure en croyant que je suis devenu moins bête, puisque j'ai moi-même employé "que l'on pense", ce qui stellt fest que j'ai effectivement bien pensé, et que donc par ce raisonnement très bête, j'ai combattu ma bêtise.
Merci, les vérités générales.

Wednesday, March 28, 2007

Sonnenuntergang


A Vienne aussi, le soleil se couche de temps en temps. Cela arrive même plutôt régulièrement, peut-être bien une fois par jour ? Je ne sais pas en fait, on finit par ne plus remarquer ces choses-là, surtout quand on vit toute la journée dans des salles éclairées par la lumière artificielle, que l'on prend sa pause dans un snack au deuxième sous-sol ou au Carroussel du Louvre entre deux pinces-bouche. Le coucher de soleil, Sonnenuntergang, descente vers le dessous, vers les Enfers (ce mot fait même un agnostique zittern ou frissonner). Quelque part, ça ne me dérange pas de savoir que l'Enfer (remarquez la plurialité du nom en premier lieu, pourquoi en faudrait-il plusieurs si un est déjà insupportable? --> les Français ont la réponse, suite de ce message) de savoir que l'Enfer est sous terre ici. Ca veut dire qu'il n'est pas ailleurs! (i hob sie g'wurstelt!) Alors que ceux qui ne savent pas trop et ne veulent pas savoir, ils se retrouvent avec l'Enfer dans la rue... ou justement sous la rue (transition astucieuse vous remarquez) comme c'est le cas des émeuhhhtes (vachement graves) dans le sous-sol de la gare du Nord de Paris... Ahhhh, Paris, ville des baguettes, du frou frou les bains vaudeville, du jambon et camembert de Normandie Président (plus cher qu'à Vienne tout de même, curieux?), mais aussi ville infernale, pour exploiter à la sauce Royal les adjectifs qualificatifs épithètes. Je ne comprends pas à vrai dire d'où vient cette crise du "vivre ensemble" que certains hongrois singulièrement assimilent à une crise d'identité nationale. Paris est une ville bien curieuse, la région parisienne reflète le mépris et la haine rien que par son architecture et son urbanisation à outrance (le mot passe bien par ici, non?), la ville au centre est le lieu de fusion ou plutôt d'effusion (je comprends pourquoi elle est bâtie en étoile!). Pourtant elle a un charme, on s'y sent bien, du moins quand j'y vais quelques jours, on a accès intensément à la culture et cet excès de tout trop bien est largement balancé par l'inculture ou la sous-culture ou la non-culture des zones alentours. Ensuite, l'intensité de bien-être que l'on ressent au bord de l'île de la Cité par exemple, est largement compensée par un rayon de 30 km de mal-être... bref, le monde est bien fait finalement, tout s'équilibre...
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Monday, March 26, 2007

Saturation for Vienna Skyline

The Vienna Skyline from my terrace with saturated contrasts and colors !... On the theme Sun Sunset...

Sky blast and skyline from my terrace...

From University, Votivkirche few minutes after sunset and traffic congestion ...


Before the sunset and the disparition of the sun behind the Ringturm. Each evening there is an eclipse!
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Sunday, March 18, 2007

Sunday, March 11, 2007

Cabaret !

Willkommen, bienvenue, welcome
Fremde, étranger, stranger
Glücklich zu sehen, je suis enchanté, happy to see you
Bleibe, reste, stay...




Vendredi soir avait lieu la premiere avant-premiere de Cabaret au Volkstheater, et bien impressionnant, juste avant la pause, il y a eu l'air "O Vaterland" de l'Allemagne nazie, puis les drapeaux et fanions nazis ont ete deroules dans la salle... impression tres bizarre dans tous les cas... difficile a expliquer les mille sentiments qui passent par la tete a ce moment, mais il y a eu de longues hesitations avant que la salle entiere applaudisse la baissee du rideau. L'histoire a ete bien racontee, certains acteurs ont ete vraiment tres bons comme celui qui joue le role du cabarettiste presentateur. La Maria Bill avait une fois de plus le rôle principal, ici Sally Boyle, joué par Liza Minelli dans le film. A vrai dire, je preferais la comedienne dans son role d Edith Piaf, car sa voix rauque passait bien. Pour Cabaret, ca ne passe que moyen: elle est trop agee pour ce role et sa voix n est pas assez claire et feminine... Globalement, c etait bien, et la fin, comme la pause, est autrement lugubre, puisque le cabarettiste, etoile juive sur la poitrine, fini nu sur la scene lumiere blanche sur fond noir et silence insoutenable jusqu a ce que le rideau soit entierement baissé. Intense. Reouverture d'un passage barbare de notre histoire commune qui ne sera jamais oublié.
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