Tuesday, April 20, 2010

Un peu comme Antoine Doinel?

La saga de Truffaut sur les aventures d'Antoine Doinel est remarquable. Je ne comprends pas pourquoi certains films ne rentrent pas dans l'enseignement obligatoire des lycées... tout a commencé par les 400 coups, un film semi-autobiographique qui raconte l'enfance peu chanceuse de ce petit Antoine. Quelques années plus tard, Truffaut met en scène la suite, avec le même acteur pour le premier rôle, Jean-Pierre Léaud. Un troisième film paraît: baisers volés, suivi de domicile conjugal et l'amour en fuite. Cette saga sur presque trois décennies est un véritable chef d'oeuvre du cinéma francais, intéressant sur le plan autobiographique, la mise en abîme qui s'opère dans le cadre réalisateur-acteur acteur-écrivain et le style cinématographique exquis de Truffaut! Je suis fan.

Comment définir une personne sans adjectif qualificatifs? La réponse est dans Baisers volés quand Antoine se surprend à répéter face au miroir le nom de deux femmes qu'il prétend aimer. Quelle scène époustouflante de vérité!

Et si cet Antoine, ce n'était finalement pas ce que chacun rêve un peu d'être? Autonome et débrouillard, aimant et aimé, quelque part facile à vivre et trouvant une solution à tous les problèmes, parfois sans vraiment les cerner, sans vraiment savoir ce qu'il veut, vivant sur ses envies du moment. Toutefois, il trouve la patience et l'énergie pour écrire. Il s'en sort financièrement et semble s'accomplir.

Paris. L'espace joue un rôle important dans ses films. Truffaut a sa facon de filmer Paris. Il joue sur les facettes de la ville, les quartiers, le métro, les balcons, les bistrots. Filmés ailleurs, une toute autre atmosphère se dégagerait des films...

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