Saturday, March 11, 2006

Artaud se souvient d'Hitler et du Romanische Café... c'est le titre de la pièce de théâtre que nous avons vu ce soir à l'opéra de Rennes. Interprété par Martin Wuttke, c'était très prenant. On quitte la sphère de l'esthétique pour affronter la violence des paroles, les déchirures que nous jète à nos yeux le comédien. On frémit puis on rit, on ne sait plus que penser, on se sent coupable parfois, les larmes de la peur humidifient la cornée. Ce soir, c'était tout cela à la fois, dans une atmosphère oppressante où l'on redoute l'intervention d'Artaud en délire !

C'est sans rapport avec le paragraphe précédent... je découvre à l'instant les photos de Laval, et celles des marsupilamis me font bien rire... de ce rire détendu qui vaut finalement de l'or ! Ce soir, j'ai redécouvert un sentiment bien oublié: le rire dans la peur, le pétillement qu'apporte la peur, le frisson !


Et ce sentiment, c'est finalement un peu celui qu'exprime Weingartner dans "die fetten Jahre sind vorbei"... tout se suit aujourd'hui, c'est enivrant !




2 comments:

My said...

je remarque qu'il n'y a que toi qui a du ressort nAlex!

Alex said...

ahah, et toi tu as du "spirit" ?!